Une fonction vivante & salvatrice !
La respiration est une fidèle compagne de bien-être, du premier au dernier souffle de la Vie, elle demeure. “Respirer”, du latin spirare, exhaler un souffle, être inspiré, & spiritus qui signifie souffle, vie & esprit : tout un programme !
Les civilisations orientales connaissent bien la respiration & ses vertus énergisantes, elles l’ont installée en fondation de leurs thérapeutiques naturelles traditionnelles.
La respiration fait partie intégrante de notre vie & nous suggère des images pertinentes dans nos dialogues : “une atmosphère irrespirable, une œuvre de longue haleine, il respire la santé, l’inspiration poétique, il ne manque pas d’air, elle a du coffre…”.
Nous ne prêtons attention à notre respiration que lorsqu’elle est perturbée.
Notre façon de respirer illustre notre manière de concevoir la vie & la fonction respiratoire ne peut être remplacée par quelque technologie que ce soit.
Apprendre à respirer ne s’enseigne pas, & c’est dommage, sur les bancs de l’école ! Ce n’est pas, non plus, une démarche intellectuelle. Il importe, au contraire, de s’impliquer physiquement, de s’abandonner à cette merveille qu’est la respiration naturelle, de s’y adapter en conscience & de récolter les fruits magiques de mieux-être qu’elle ne manque pas de nous offrir.
Mal respirer équivaut à se couper de cet apport de force qui dispense la vie. Le mouvement conserve le corps & le mental en bonne forme & c’est celui du plus grand de nos muscles, le diaphragme, qu’il faut favoriser, expression même de la vie.
L’inactivité de cette systémie respiratoire conduit à la régression, à l’engourdissement & au mal être. Notre flux sanguin, riche en oxygène ou chargé en gaz carbonique élabore une irradiation, comme l’aimant, qui retient notre Esprit, cet élément essentiel de la vivance de l’être humain, son noyau profond & intime, son Moi, le reste n’étant qu’enveloppes dont la plus externe est le corps physique. Si le diaphragme peut se mouvoir dans toute son amplitude, sans entrave, il intervient en masseur délicat de tous les organes situés sous lui, dans l’abdomen, ce centre stratégique, cette banque de données émotionnelles, ce cerveau N°2 qui, souvent, croule sous le poids de son stock.
Le foie, l’estomac, les reins, le pancréas & les intestins se trouvent libérés, ventilés & harmonisés, le stress se dissout. Les flux des sucs, de la lymphe & de la circulation sanguine se dynamisent, leurs débits s’équilibrent, la liaison physique du diaphragme avec le cœur permet au muscle cardiaque un allègement de son immense travail. L’Esprit utilise, pour son expression, les ressentis de cette zone du “milieu”, entre le sternum & le nombril, cette sphère du ressenti qui regroupe le diaphragme, le cœur, le plexus solaire, le foie & les reins.
Par l’intermédiaire du plexus solaire, l’Esprit propage & diffuse ses ondes de force à la totalité du corps : cette région nous révèle physiquement les impulsions & les bouleversements de l’âme ! Nous usons & abusons au quotidien de ces métaphores imagées & révélatrices : “cela me fait chaud au cœur ! Tu te fais de la bile ! Je me fais un sang d’encre ! Ça me reste sur l’estomac ! Il a les reins solides ! Cela te donne du cœur au ventre… !”
Le rire & les pleurs engendrent de brutales contractions du diaphragme, la frayeur & la douleur déclenchent des séismes dans l’estomac ; ces régions se doivent d’être protégées & entretenues par la respiration pour permettre l’accueil des sœurs jumelles Patience & Confiance.
“Je respire dans tout le volume de mes poumons, de mon ventre, mon diaphragme permet à mon plexus solaire de rayonner de toutes ses vibrations bénéfiques dans mon être entier & c’est tout mon corps qui respire, je ne suis que respiration, en harmonie avec moi-même, les autres, la Nature, la Terre & l’Univers”.
Pour que les choses soient claires : je ne suis pas kinésithérapeute ni médecin, mes services, non médicaux, demeurent de l’accompagnement de bien-être, ils ne se substituent en aucun cas aux actes médicaux ou paramédicaux.